✚ Nom : Weyckam ✚ Prénom : Stanley, Arthur ✚ Âge, date et lieu de naissance : 23 ans, né le 11 Juin 1990 à Leicester ✚ Statut : En couple ✚ Nationalité : Anglaise ✚ Métier/Études : Rugbyman et étudiant en biologie (parfois) ✚ Groupe : Forget to begin again

Quelle est pour vous la signification du mot "mensonge" ? ✚ Il existe plusieurs mensonges selon moi. Des omissions volontaires d'éléments qu'on ne veut pas donner pour ne pas blesser, pour ne pas être juger, échapper à la honte... Et puis il y a le mensonge construit, pensé et élaboré dans le but de tromper l'autre. Une transformation de la vérité pour que les choses soient comme on l'entend, à notre convenance ou que l'on veut plus approprié. Quelque soit la raison d'un mensonge, ça peut-être difficile d'en sortir et rétablir la vérité a toujours des conséquences.

À quel moment avez-vous débuté à mentir ? ✚ On ment tous un peu. Les premières fois où j'ai menti c'était en commençant le rugby où parfois j'avais mal et je disais que non pour ne pas paraître faible. Parfois il m'arrive de le faire encore, je mens après un entraînement plus difficile même si c'est ridicule par moment mais je trouve cela nécessaire de temps à autre.
Je mens aussi sur les raisons qui font que je suis de retour à Manchester mais ça c'est pour ne pas être juger ou vivre dans le passé.

Quelles ont été les conséquences de vos mensonges ? ✚ Il m'est arrivé d'avoir des blessures plus importantes que ce que je voulais bien l'avouer, le problème c'est que plus je monte dans les niveaux et plus le staff est vigilant alors parfois je finis sur le banc si ils jugent que je suis trop fatigué. C'est bête parce qu'en avouant que je suis moins en forme j'aurais un peu de repos dans la semaine et jouerais plus longtemps le week-end mais j'en veux toujours plus.

✚ Qui dit victoire, dit fête pour célébrer ! Ce soir l'équipe de rugby fêtait donc avec entrain et bonne humeur, la victoire de leur dernier match. Pour l'occasion tous les joueurs ainsi que des supporters s'étaient réunis dans un bar de Manchester où ils avaient leurs habitudes. La bière coulait à flot et les chansons en l'honneur du club résonnaient dans l'établissement. Stanley était bien évidemment de la partie, heureux de sa prestation il se lâchait un peu sur la boisson et on l'encourageait dans cette direction en lui répétant qu'il l'avait bien mérité.
Mais le beau brun ne perdait pas de vu que ce genre d'excès l'avait par le passé mené à faire certaines choses dont il n'était pas fier. Le contexte similaire lui remit en mémoire cette mésaventure et il ressentit une certaine angoisse à l'idée de ressentir à nouveau l'élan de colère et de violence qui l'avait comme contrôlé le soir où il avait presque tué un homme. Ces sombres pensées l'attaquaient par intermittence, lui laissant quelques moments de répit où il arrivait très bien à profiter de la fête. L'effet de l'alcool renforçant cela, il se sentit assez mal et dû sortir prendre l'air, quitter la chaleur étouffante du bar. Au passage il bousculait quelqu'un, à moins que ça ne soit le contraire « Dé...Désolé. » bafouillait-il, dans sa tête il se répétait de rester calme alors qu'il n'était absolument pas énervé « Je dois faire attention. Il faudrait pas qu'un autre type se retrouve dans le coma par ma faute ! » argumentait-il plus pour lui même qu'autre chose. « Il y a pas de problèmes, tu vas frapper personne Stan. » il parlait tout seul sans remarquer que l'inconnu bousculé était toujours à proximité. « L'ambiance est bonne, t'es cool. Ça va, souffle. » il joignait le geste à la parole et inspirait profondément avant de souffler un bon coup « Ok. Y'aura pas de bagarre ce soir. » reprenant son calme et retrouvant de la sérénité, Stanley se sentit un peu ridicule de s'être ainsi laissé submerger par une sensation étrange d'oppression quand ses souvenirs étaient venus tenter de gâcher la fête. Il décidait de rentrer rejoindre ses amis à l'intérieur pour continuer de passer une très bonne soirée en s'amusant tout simplement.

✚ Printemps 1984

James Weyckam et Kate Davis s'étaient rencontrés dans un lycée de Leicester. Complices, fusionnels à peine s'étaient ils trouvés qu'ils ne se quittèrent plus. Même pour choisir leur université ils avaient tout prévu pour ne pas avoir à être loin l'un de l'autre.
Mais si aujourd'hui ils étaient là en présence de leurs familles respectives c'est parce qu'ils allaient officialiser leur union, s'unir devant Dieu en devenant ainsi mari et femme. Une belle cérémonie, des mots sincères puis une fête sympathique et chaleureuse, à leur image. Pas de fioritures ou de trucs impressionnants, juste de l'authenticité et de l'amour.

Février 1985

La nuit de noce avait parfaitement joué son rôle, 9 mois plus tard un petit garçon pointait le bout de son nez. James et Kate l'appelèrent Carter. L'aîné de la famille Weyckam, un petit garçon plein de vie et au caractère bien affirmé qui dès son plus jeune âge fût surprenant de par sa façon à s'intéresser à tout et surtout à retenir si facilement toutes les informations qu'on lui fournissait. James eu une opportunité de carrière, la chance d'une vie comme on dit, une offre qui ne se refuse pas à priori. Mais cela impliquait de quitter Leicester, de s'éloigner de leurs familles respectives pour aller vivre à Manchester. Ils déménagèrent et ce fût un nouveau départ dans une ville dont ils ignoraient tout ou presque.
La vie à trois dura 4 ans avant que Kate annonce qu'elle attendait de nouveau un enfant. Perplexe, Carter lui posa beaucoup de questions et sa mère n'hésita pas à lui expliquer comment serait leur vie ensuite. Elle lui avoua même que parfois les bébés n'étaient vraiment pas drôles et prenaient beaucoup de temps. Dès qu'il su que ce serait un garçon, Carter prit son rôle de grand frère très à cœur.

Juin 1990

Précipitation dans la maison, la petite famille se rendit à la maternité. Et après un certain temps, le deuxième fils de James et Kate vint au monde. Le petit Stanley venait compléter le tableau parfait de cette famille soudée. Tout le monde s'épanouissait parfaitement dans la maison des Weyckam, accueillant quelques année plus tard en 1992 précisément, une petite fille qui venait compléter le tableau à la grande joie de ses deux grands frères.

Voilà à partir de là je vais prendre le relais. Le petit Stanley c'est moi, je ne suis plus vraiment petit d'ailleurs. J'ai vingt deux ans, toutes mes dents quoi que pas tout à fait puisqu'on a dû me retirer les dents de sagesse. Je suis élève à l'Université en biologie, enfin ça c'est officiellement là où je suis inscrit pour dire que je fais des études. En réalité mon activité principale, c'est le rugby une vraie passion depuis très longtemps... Je suis demi de mêlée pour l'équipe espoir de Manchester et mon plus grand rêve c'est d'être sélectionner pour représenter mon pays avec l'équipe nationale, faire le tournois des 6 Nations, la Coupe du Monde tout ça ! Mes ambitions sont clairs et je travaille dur pour y arriver, je veux réussir et faire mes preuves, être une fierté pour mes parents au même titre que mon frère qui a très bien réussi ses études et occupe désormais un poste important dans un domaine de recherche très complexe. Vous savez un endroit où l'on cherche des vaccins, des médicaments plus efficaces... Le genre de personne qui un jour sauveront des vies. Parfois c'est dur de ne pas se sentir petit à côté de tout ça mais je sais que j'ai moi aussi des choses à montrer, des buts à atteindre.
Aujourd'hui je suis plutôt optimiste mais il y a deux ans de ça j'ai bien failli voir tout s'écrouler. J'avais vingt ans et je ne jouais pas à Manchester, j'avais quitté le cocon familiale parce que l'équipe de Leicester ma ville d'origine m'avait recruté. Je fêtais une victoire de match avec mes potes et ma petite sœur en visite chez mes grands-parents, avait insisté pour m'accompagner. J'adore lui faire plaisir alors j'avais accepter sans savoir que ça allait avoir des grosses conséquences. On était tous dans un pub, la bière coulait à flot et sans doute un peu trop j'ai beau être toujours vigilant, Nandy ma sœur c'est retrouvé dans une situation délicate... Très délicate. Je m'inquiète toujours quand je la perds de vu trop longtemps, je ne veux pas l'étouffer mais je connais bien ces gars quand ils ont bu et parfois je sais qu'ils dérapent. Et cette fois là, ça a malheureusement tourné au drame.
« Tim t'as vu Nandy ? » demandais-je à mon meilleur ami « Non elle était avec le cousin de Spencer je crois, tu sais celui avec les cheveux mi-long là. » je voyais bien de qui il parlait, ce gars venait presque toujours fêter les victoires avec nous, son cousin étant un membre de l'équipe, mais je ne l'appréciait pas franchement. J'avais raison d'ailleurs parce que ce mec est un vrai connard, j'en est pris pleinement conscience quand je l'ai trouvé dans la rue derrière le pub sur le point d'abuser de ma sœur. Autant vous dire que j'ai vu rouge, une colère que je n'avais jamais ressentis auparavant s'est emparée de moi et je suis devenu violent. J'ai cassé la gueule de ce mec pour défendre Nandy, mais je n'ai pas su m'arrêter à temps et il a passé trois jours dans le coma après cela. Bien entendu cet incident n'a pas été sans conséquences puisque j'ai failli perdre ma place dans l'équipe, avoir des problèmes avec la justice mais j'ai eu la chance que mes amis me soutiennent. Les circonstances on fait qu'aucune poursuite n'a été maintenue contre moi car les marques que portait ma sœur prouvait que je l'avais défendu. Cependant, mes parents ont voulu que je revienne à Manchester contre ma volonté parce qu'il va de soi que l'équipe de Leicester était mon meilleur espoir de voir mes ambitions de carrière pro se concrétiser, mais peu importe les obstacles je suis déterminé à y arriver.

Ça se passe plutôt bien d'ailleurs, la saison a commencer de manière positive et je me donne à fond. Ici personne n'est vraiment au courant de ce qui m'a ramené à Manchester et je n'ai pas envie de reparler de ça. Le gars est en vie, il n'a pas vraiment de séquelle si ce n'est un nez tordu. Alors la vie continue même si j'ai une certaine amertume qui persiste parce que je n'en suis pas là où j'aurais voulu en ce qui concerne mon sport. L'avantage c'est que j'ai retrouvé la maison familiale où j'ai la chance d'avoir une partie indépendante au rez-de-chaussée. Je ne me plains pas, je fais ce que j'aime j'ai des amis sympa alors je laisse le passé où il est.
Il y a quelques mois après un match, comme d'habitude, les supporters privilégiés ont pu descendre sur la pelouse et boire un verre avec nous. J'y ai croisé une fille dont j'ignorais tout, elle avait perdu un bracelet et je comptais le lui rendre, pourtant la ville est grande en plus de n'avoir aucune information sur cette fille, mais c'était ça qui rendait le défi amusant. Depuis je l'ai retrouvé... On a fait connaissance et nous sommes même en couple depuis peu. Alyx est une fille géniale, nous verrons bien où tout cela nous mène.